Texte de Julos Beaucarne

Ces mots du conteur, poète, chanteur illustrent à merveille  toutes  les pensées intimes qui motivent mon travail !

 

« Je suis l’homme,  je suis l’enfant,  je suis la femme noire,  la femme jaune, l’homme blanc,  je suis l’oiseau et le poisson et la tortue et le cheval qui court.

Je suis l’herbe et l’arbre.

Je suis la mer et la montagne.

Si je fais du mal à une partie de moi, à l’enfant  qui est  en moi, à la femme qui est en moi, de n’importe quel pays, de n’importe quelle couleur, je me fais du mal à moi-même.

Aussi  ai-je  souvent mal  à toutes ces parties de moi-même mutilées,  torturées, affamées,  en quelque lieu du monde.

Le jour approche où je serai entière et entier, où j’aurai assumé ma féminitude, ma mâlitude, ma négritude, ma jaunitude. »

 

 

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